Comment devenir un avocat rapidement ?
Les avocats français sont de plus en plus susceptibles de remettre en question leur avenir et d’envisager de partir à l’étranger. Pour certains, c’est l’occasion de se démarquer devant les futurs employeurs ; pour d’autres, c’est la première étape vers l’installation finale et le début d’un nouveau voyage.
Premièrement, la question que beaucoup se posent : la loi a-t-elle été adoptée ? Si nous n’avons aucun mal à penser qu’un économiste ou un informaticien peut facilement intégrer le marché du travail d’un autre pays, alors plus douter de l’avocat qui est sous son contrôle en droit national.
Oui, la loi sera prise et plus encore, avocat. En effet, si vous allez rencontrer des avocats au cours de votre carrière qui conseillent des entreprises ou des particuliers sur le droit hors de France, vous trouverez des avocats d’origine française particulière qui pratiquent le droit américain, anglais, canadien ou même chinois, car plus qu’un tas de règles, notre l’éducation nous apprend à penser en tant qu’avocat, à concevoir la société en règle et à anticiper les contreverses potentielles. C’est cette capacité d’analyse qui nous permet non seulement de nous adapter aux nombreux changements législatifs que connaît notre pays, mais aussi d’intégrer et de pratiquer le droit étranger.
Droit du Canada
Si vous avez terminé le premier cours de droit constitutionnel, vous savez que le monde est divisé en deux grands groupes d’organisation politique : les États unitaires et les États fédéraux. Le Canada fait partie de cette deuxième catégorie et comprend dix provinces et trois régions. Membre du Commonwealth au même titre que l’Australie et la Nouvelle-Zélande, le chef du gouvernement est la reine d’Angleterre de sorte que le Canada n’est pas la présidence, mais le premier ministre, choisi selon un système presque identique à celui de nos voisins anglais.
Afin d’organiser la répartition des droits entre le fédéral et les provinces, il établit des droits appartenant à chaque ordre politique ayant pouvoir résiduel pour le gouvernement fédéral. Par conséquent, le criminel est déterminé par le gouvernement fédéral lorsque l’entrepreneur est sous l’autorité de la province. D’autre part, la complexité du droit fait que cette séparation des pores fait que certaines classes de droit enfreignent plusieurs ordres juridiques. Ainsi, si le divorce appartient au gouvernement fédéral, la séparation ou le calcul de la pension alimentaire est dans quelques cas, à l’exception des règles provinciales.
Si cela peut paraître compliqué pour un juriste français habitué à traiter avec un ordre national unique, il suffit qu’une province comme la France et un État fédéral comme l’Union européenne représentent la situation au Canada. Les premiers cours prennent du temps et de l’ouverture d’esprit, mais en fin de compte, apprendre le modèle canadien n’est pas irréalisable.
Le Québec ajoute une fine couche de complexité qui est enracinée dans la création de la province. Habitée à l’origine par les Français et baptisée en Nouvelle-France, la province était a ensuite été récupéré par les Anglais, qui ont érigé le Canada.
Encore une fois, la séparation n’est pas claire, et si l’on veut dire que les domaines de compétence fédérale sont purement de common law et de droit civil de la province, la réalité est très différente et nous voyons que différentes classes juridiques inspirées les unes des autres donnent lieu à un ordre mixte, indépendant des systèmes existants.
Organiser les tribunaux
Contrairement à ses voisins américains, l’organisation judiciaire canadienne ne prévoit pas de tribunaux consacrés uniquement aux problèmes des droits fédéraux et provinciaux. De même, et contrairement à l’organisation française, le droit civil, le droit pénal et le droit public ne sont pas distincts les uns des autres comme en France.
Premièrement, chaque province a la liberté de créer et d’organiser différents tribunaux qui viennent intervenir sur son territoire. À ce titre, l’organisation est différente et je me concentre principalement sur les tribunaux québécois, ce que je connais mieux.
Le principal tribunal de première instance est la cour supérieure, qui traite de toutes les affaires qui ne sont pas attribuées à un tribunal autre qu’il est civil, pénal ou administratif. De même, il a des domaines de compétence qui lui sont exclusifs, tels que les recours collectifs et les interdictions.
Vient ensuite le tribunal québécois, qui s’occupe des cas où le montant en cause ne dépasse pas 85 000 $. Il prévoit également aborder les questions liées à l’adoption ou les problèmes liés au maintien du service de santé.
Si, par contre, le litige est inférieur à 15 000 $, il sera entendu devant la cour des petites créances.
Pour une différence significative avec nos systèmes de civilisation, les juges sont choisis parmi les meilleurs acteurs judiciaires, souvent d’anciens avocats, pour utiliser la fonction la plus suemest. Les juges sont de grande qualité, connaissent parfaitement les ficelles du métier, sont respectés, mais aussi très agréables et ouverts.
Enfin, comme vous l’avez compris, les affaires pénales sont souvent traitées par un jury alors qu’en France, ce n’est qu’au tribunal d’Assise. Le jury est totalement indépendant et la procédure est contradictoire. Le juge ne remet donc pas en cause les procureurs et les jurés sont complètement isolés des membres du tribunal afin de garantir leur totale indépendance.
En ce qui concerne le droit administratif, un certain nombre de ces lesdits tribunaux administratifs chargés de prendre des décisions en la matière, et le tribunal administratif du Québec est au premier plan. Ce dernier est souvent chargé de vérifier la légalité des décisions des organes directeurs concernant un individu. D’autre part, le tribunal a également le pouvoir de contrôler ce qu’il peut exercer dans certaines situations.
Les questions fédérales ne sont donc pas toujours séparées de l’organisation juridique provinciale, et les questions qui les concernent sont traitées par différents types de tribunaux allant du droit supérieur aux instances dirigeantes. Toutefois, il existe une Cour d’appel fédérale et fédérale pour certains recours administratifs que je vous laisse avec le plaisir de trouver.
Au sommet de la magistrature de la province de Québec se trouve la Cour d’appel, qui est chargée de vérifier les décisions rendues par les tribunaux inférieurs. Malgré son nom, la Cour d’appel du Québec se rapproche de la Cour de cassation de France que sa cour d’appel, en ce sens qu’elle ne poursuit pas tout le procès ab initio.
Enfin, au sommet de la magistrature du pays se trouve la Cour suprême du Canada, qui reçoit des plaintes concernant des décisions prises par les dernières juridictions des provinces.
Différences significatives
Les premières choses qui surprennent un juriste français sont sans aucun doute les décisions des tribunaux canadiens. Habitué depuis longtemps aux décisions de quelques lignes de la cour de cassation, vous constaterez que les décisions des tribunaux canadiens sont longues et surtout motivées. Lorsqu’un juge français peut balayer la défense sans avoir à justifier sa décision, le juge canadien saisira les points développés et les faits du litige, mais aussi par la doctrine et la jurisprudence pour diffuser ses délibérations afin de fournir aux parties les informations nécessaires de sa part afin de comprenez la décision.
Autre particularité empruntée au système juridique commun, nous ne déposons pas devant les tribunaux comme en France dans les affaires de droit privé. En fait, ici, les affaires sont débattues, les témoins s’interrogent et se contre-interrogent, et les avocats s’y opposent. Le juge, à son tour, participe à ces débats et veille à ce qu’ils se passent sans problème lorsqu’il se prononce sur diverses objections. Contrairement à la France, le juge n’a pas examiné le dossier complet de l’affaire avant l’audience, et son jugement repose sur des éléments qui sont présentés et introduits en sa présence.
Il est entendu qu’il s’agit d’un nouveau système pour un avocat français qui devra lutter contre sa timidité pour intervenir et contester lors de l’audience, mais aussi soigneusement le déroulement du procès afin de résister aux quelques uns qui lui sont offerts en une seconde. Certes, la pratique est plus exigeante et nécessite beaucoup de préparation de dossiers et d’imprévus, mais le jour où vous sautez de votre fauteuil pour crier « objection » est le jour où vous prenez conscience de l’excitation et du plaisir qui accompagnent notre profession.
Cette différence de jurisprudence est notable, en particulier dans les affaires pénales. Dans ce cas, les droits de l’accusé sont strictement protégés non seulement par les dispositions du Code criminel, mais aussi, surtout, par la Charte canadienne des droits et libertés, une sorte de convention européenne des droits de l’homme, à partir de laquelle les juges ont établi une jurisprudence riche et précieuse qui nous permet de défendre les droits de nos clients de la meilleure façon possible. Contrairement à la France, l’accusé canadien n’est donc pas obligé au procès et ne peut être posé aucune question sans avoir d’abord accepté de témoigner. De la même manière, il est généralement nécessaire d’obtenir un mandat de résidence pour les biens de l’accusé examiner à la fois la résidence et le téléphone portable, et ce n’est que rarement, bien supervisé, que ce mandat n’est pas nécessaire.
Une sanction pour non-respect des dispositions de la charte peut aller jusqu’à exclure des preuves ou à mettre fin à la procédure. Ces situations sont assez courantes, surtout lorsqu’elles impliquent des déclarations faites en tant que telles à un agent de police non identifié qui n’informe pas l’accusé des raisons de son incarcération ou lorsque le droit de l’accusé de consulter un avocat est violé.
Enfin, une autre différence importante est que le fardeau des poursuites pénales est « hors de tout doute raisonnable ». Le concept souvent évoqué dans les séries télévisées est le travail du procureur de montrer que l’accusé a satisfait aux critères d’un crime sans laisser de doute. En effet, si un juge ou un jury décide que le doute subsiste, ce dernier agira en faveur de l’accusé, qui sera acquitté. contre lui. Il suffit de dire que les procès sont plus longs, plus complexes et nécessitent une enquête solide et sérieuse pour aboutir à une condamnation de l’accusé.
Bien sûr, il n’y a pas de médaille de son côté et le système canadien est exempt d’erreurs, et tout d’abord, le coût des litiges. Si la justice est un luxe pour les Français, c’est d’autant plus pour leurs cousins canadiens. Les avocats sont généralement payés pour une heure avec des dossiers qui nécessitent beaucoup de préparation, de recherche de la jurisprudence applicable, de préparation des témoins à l’interrogatoire et surtout au contre-interrogatoire et plus encore, les avocats fondent leurs arguments sur des opinions d’experts qui rapportent le prix de l’or.
La moquerie de cette situation est telle qu’il n’est pas rare de se heurter à des avocats qui, dans des carrières exemplaires, affirment qu’ils n’auraient pas les moyens de payer leurs propres honoraires. Conscients de cette situation, les législateurs prennent des mesures. Le nouveau Code de procédure civile du Québec met fortement l’accent sur les modes alternatifs de résolution des conflits et donne au juge tous les moyens de limiter les coûts, notamment en limitant le nombre d’avis d’experts liés au litige en question. Par contre, les fidèles de l’article 700 du Code de procédure civile vont être très déçus, au Québec, il n’est pas possible de rembourser les honoraires de ses avocats même s’ils gagnent l’affaire. À ce titre, la question des coûts est également prise en compte dans l’avis juridique donné à son client de la même manière que les chances de succès.
La prestation de serment
Contrairement à la France, l’univers juridique québécois n’est pas divisé entre les avocats et les avocats d’entreprise. Au Québec, la jurisprudence et surtout les conseils juridiques constituent un monopole dont bénéficient les avocats et qu’ils ne partagent qu’avec une autre classe professionnelle, les notaires.
Études universitaires
Pour comprendre la carrière du Québec, il faut d’abord comprendre le système éducatif québécois, qui est légèrement différent du nôtre. Après l’école primaire, le lycée regroupe des élèves âgés de 12 à 17 ans, du collège général et professionnel, des élèves âgés de 18 à 19 ans. Si l’on devait comparer, le cégep est plus proche du bac français, bien qu’il se concentre souvent davantage sur un domaine particulier que sur l’enseignement français plus général. Après cette étape, vous pouvez aller à l’université.
La première étape dans une université appelée Baccalauréat cause de l’embarras aux étudiants français. Type de licence québécoise, BAC nécessite la validation d’un certain nombre de crédits à fixer. Ainsi, il peut être complété en 3 ou 4 ans selon le nombre de cours que nous choisissons de suivre par session. Le programme est également beaucoup plus libre selon les universités et le choix de l’étudiant. cours non essentiels dans ses affinités.
Auparavant au même rythme que les Québécois, le taux de scolarité des étudiants français dans les universités québécoises a récemment été augmenté pour atteindre celui payé par les étudiants d’autres provinces canadiennes qui viennent étudier au Québec. Le montant dépend des universités, mais il est d’environ 10 000$ par année.
Après l’obtention de son diplôme, l’étudiant peut décider de passer à la maîtrise. Ce programme est réalisé en un an et demi, ou jusqu’à deux ans, selon les programmes. En tant que tel, le master est proche du master français, offrant des cours d’une année complète avec des stages d’été ou une thèse. Enfin, comme en Europe, les étudiants peuvent terminer leurs études en obtenant un doctorat, qui se termine après un master.
Accès à la profession
Pour devenir notaire, un étudiant québécois doit valider un baccalauréat en droit puis faire une maîtrise notaires. L’accès à la profession n’est pas sanctionné ici par la validation d’un test indépendant. En revanche, en devenant avocat, la situation en est une autre.
Comme de nombreuses professions au Québec, les avocats sont régis par un ordre professionnel qui détermine comment et par quels moyens une personne peut en devenir membre.
Tout d’ abord, un étudiant doit avoir validé un diplôme en droit d’une université reconnue par le Barreau du Québec, universités exposées légèrement en dessous. Avec ce baccalauréat validé, l’étudiant peut s’inscrire directement à l’école du barreau, un organisme qui s’occupe de l’organisation de la formation des étudiants ainsi que de la réussite de l’examen d’admission dans la profession.
Un étudiant inscrit doit donc d’abord suivre la formation offerte par l’école du barreau, qui peut durer quatre ou huit mois. Si vous choisissez un cours de huit mois, les quatre premiers mois sont consacrés à l’étude de notions théoriques à l’université, qui n’ont pas été pleinement apprises. Les quatre premiers mois sont donc destinés à mettre à jour les étudiants de différentes universités afin qu’ils aient les bases nécessaires à la réussite de l’examen final, mais également à un stage professionnel.
Si vous choisissez de ne suivre une formation qu’après quatre mois ou les quatre premiers mois, si vous choisissez la version longue, vous commencerez une formation professionnelle qui, en vous éloignant de la théorie, concentre la pratique par le biais de cours, d’activités d’écriture, de conférences, de simulation, de négociation, de droit du travail et enfin de simulation de le procès d’arbitrage civil, pénal ou international. La formation est vraiment complète, dispensée uniquement par des professionnels et donne à mon goût une base solide pour commencer la pratique une fois l’examen réussi.
En termes de coûts, le montant est évalué annuellement, mais tourne actuellement autour de 5200 $ pour quatre mois de formation et 800 $ pour quatre mois supplémentaires si vous décidez de suivre une formation complète.
L’examen, en revanche, est divisé en trois examens qui rapportent jusqu’à 100 points.
Au milieu des quatre derniers mois, l’étudiant termine ses études éthiques L’expérience. Cela vaut 20 points et réunit des questions de secret, de conflits d’intérêts, d’action en aide juridique et de la situation de fait dans laquelle les étudiants doivent identifier une violation du code de déontologie à laquelle les avocats québécois sont tenus.
À la fin de la formation, deux examens d’après-midi s’ensuivent. La première consiste à procéder à une évaluation à choix multiple de quatre sujets juridiques tirés au hasard un mois auparavant, avec une valeur de 40 points. Le dernier jour, l’étudiant effectue une évaluation développementale de deux matières de droit tirées au hasard un mois auparavant et valant également 40 points.
Pour réussir, il faut totaliser 60 points sur 100. Si ce n’est toujours pas le cas, vous avez la possibilité de vous inscrire à l’examen de réadmission au coût de 340 $. Lors de ce dernier examen, vous pouvez reprendre les deux derniers examens tout en conservant la note obtenue lors de votre évaluation de l’éthique.
Non lié à l’examen une évaluation orale et même si un procès simulé exige que vous plaidiez, vous ne serez pas jugé sur cette base. Pendant les examens, vous aurez avec vous toutes les lois que vous avez déjà rédigées conformément à votre explication.
Il est difficile de comparer la difficulté des examens de français, étant donné la diversité des diplômes dans les différents barreaux français. Je pense que la difficulté du barreau du Québec est de tirer des billets de loterie. Nous ne choisissons pas de sujets tout comme certains sujets sont plus difficiles à développer que dans des choix multiples. La chance a également un réel impact sur le succès. Enfin, il est important de savoir que le taux de réussite, si vous comptez le test initial et la reprise, est d’environ 70 à 80 %, bien au-dessus des barres rouges bleues et blanches.
Enfin, un étudiant doit effectuer un stage de 6 mois chez un avocat québécois ou dans une organisation internationale avant de pouvoir enfin prêter serment et ainsi porter le titre de master.
Arrangement mutuel entre le Barreau du Québec et le Conseil national du Barreau français
Une entente conjointe a été signée entre des avocats français et québécois afin de faciliter la vie des citoyens d’un pays dans un autre. Cela exige qu’un avocat français, un titulaire d’une maîtrise 1 et un membre du barreau français puissent se joindre à l’Association du Barreau du Québec en ne menant qu’une enquête éthique verbale.
Bien que cela puisse paraître une excellente idée, je ne peux vous déconseiller que pour une raison simple : vous ne savez rien du droit québécois et canadien. En tant que tel, deux problèmes se posent. Tout d’abord, il est très compliqué pour vous de trouver un employeur en tant qu’avocat en raison de ce manque de qualifications. Deuxièmement, il existe un risque élevé d’être tenu responsable en cas de violation d’une règle de procédure ou de fond.
Dites-moi pourquoi vous parlez de cet arrangement ? Parce que cela facilite l’accès à l’école du barreau par rapport aux étudiants québécois si vous avez déjà un diplôme en droit. En fait, le Barreau dispose d’un comité d’équivalence chargé d’analyser les diplômes obtenus à l’étranger et de déterminer le nombre de cours qu’un étudiant doit suivre en sol canadien avant de pouvoir s’inscrire à la formation qu’il offre.
Dans la plupart des cas, et à moins que vous n’ayez déjà suivi des cours de droit québécois ou canadien, le comité devrait conclure que vous devez valider la moitié de votre baccalauréat avant de pouvoir vous inscrire à l’École du Barreau en vous donnant une liste des cours obligatoires à suivre. Vous avez donc la liberté de choisir parmi ceux énumérés dans l’ordre professionnel de votre université et de suivre les cours demandés. Enfin, vous pouvez intégrer l’école du barreau si vous n’avez pas terminé le baccalauréat.
Une autre possibilité serait de postuler directement auprès des universités reconnaissance de vos diplômes de français. Ceux-ci devraient renforcer certains cours et vous pouvez finaliser vos études jusqu’à ce que vous obteniez un baccalauréat et ainsi intégrer le barreau de votre école comme n’importe quel autre étudiant en droit. L’inconvénient de cette méthode est que chaque université est en mesure de décider du nombre de crédits qu’elle vous valide et que certains sont plus exigeants que d’autres. L’avantage, en revanche, c’est que vous avez, après tout, un diplôme qui facilite grandement le processus d’immigration si vous souhaitez rester dans la région, à condition que nous soyons encore en débat.
L’éducation au Québec
Lorsque j’ai déjà dit que vous êtes libre de choisir votre université, cela ne s’applique qu’aux étudiants ayant des antécédents scolaires exemplaires. À l’heure où la France remet en question le choix des universités, notamment des masters, les universités québécoises ont depuis longtemps décidé de se poser la question : elles choisissent. Je recommande donc de postuler dans plusieurs universités et de ne choisir la main de votre réponse qu’une seule fois.
Une idée que vous devez garder à l’esprit à ce stade de votre parcours est qu’un bon dossier français n’équivaut pas à un bon dossier canadien. En effet, s’il s’agit d’un baccalauréat, la plupart des universités françaises mentionnent 13/20, la moyenne pour un bon étudiant au Québec dans une université est de 75 et 80/100. Je vous assure que cela ne signifie pas que le niveau des étudiants est différent, mais que la notation l’est. En fait, les examens de la plupart des universités québécoises sont plutôt objectifs avec des examens neutres. avec des réponses qui ne laissent pas beaucoup de place aux débordements. Ainsi, si en France il y a des analyses d’arrêt et d’autres thèses de droit, alors les examens québécois sont très précis et nécessitent généralement une brève réponse à la section de droit correspondante.
De même, en France, il est assez rare que des personnes morales soient notées par des recherches effectuées à domicile, seules ou en groupe, alors que c’est assez courant dans certaines universités, du moins pour une partie de la note, car oui, on peut avoir une, deux, trois ou même quatre évaluations dans la même matière pour la note finale.
Le choix exige que vous soyez dans quelques salles de classe afin d’avoir une réelle interaction avec des professeurs qui travaillent réellement pour réussir tandis que leurs homologues français travaillent trop souvent pour réduire le nombre d’étudiants dans la cohorte. Le fait que vous informiez vos professeurs à la fin de chaque session n’est peut-être pas étranger.
Règles d’immigration
Même si vous êtes le plus qualifié des avocats, vous avez lu et relu les règles sur l’immigration au Canada, ce passage de votre carrière est une véritable épopée qui met vos cheveux à l’épreuve. Vous devez déjà savoir que le Canada est un État fédéral, que l’immigration est administrée aux deux niveaux de gouvernement et que deux demandes d’immigration doivent être faites consécutivement. D’autre part, le Québec a un statut spécial dans les autres provinces, il faut commencer par cela avant d’appeler la porte fédérale. Il existe trois grandes catégories de visas : les visas d’études, les visas de travail et les visas de résidence permanente.
Un visa d’étude
Il sera disponible après avoir reçu une lettre d’acceptation de l’université. Habituellement, on vous demande des informations sur votre identité, ainsi qu’une preuve de votre capacité à assumer économiquement votre séjour au Canada. Pour ce faire, vous pouvez envoyer des relevés bancaires à partir de comptes bancaires ou faire en sorte qu’un tiers remplisse un certificat de support et en fournisse ainsi une preuve financière. Au fil du temps, le processus a été entièrement informatisé, mais l’envoi de documents par courrier est désormais la seule possibilité.
Une fois que vous avez reçu l’approbation provinciale, vous devez en faire la demande auprès du gouvernement fédéral. Pour ce faire, vous devez vous rendre sur le site Web d’Immigration Canada et, encore une fois, créer un compte en ligne pour gérer l’application Immigration.
Bien entendu, cette procédure coûte environ 300 $ pour les deux organisations et prend environ 2 à 3 mois pour effectuer toutes les étapes.
Si une lettre de confirmation d’une organisation québécoise est requise pour l’inscription à l’université, sa copie fédérale permet de passer les douanes à l’aéroport. Vous ne pouvez donc pas terminer vos études en territoire canadien sans ces deux éléments.
Un visa d’études est un visa temporaire généralement délivré pour la durée d’un diplôme prévu et doit être renouvelé si l’on souhaite poursuivre ses études plus longtemps. Actuellement, un visa d’étude vous permet de ne pas travailler plus de 20 heures par semaine hors campus, mais sans limite de temps sur ce dernier. En outre, il peut être utile de commencer à chercher avant qu’un emploi n’arrive à ces derniers, car ils sont limités et très demandés.
Une fois accepté et dans la région, vous pouvez modifier le programme d’études ou l’établissement d’enseignement sans avoir à demander un nouveau visa, tant que vous êtes étudiant à temps plein, ce qui signifie que vous disposez de plus de 4 cours par session.
Un visa de travail
Il est un visa joint à la proposition de travail. Grâce à ce visa, vous serez lié à l’employeur et de façon à ce que votre mobilité sur le marché canadien soit extrêmement faible. Depuis les réformes de l’ancien gouvernement conservateur, un futur employeur devra effectuer une étude de marché rémunérée avant d’embaucher pour s’assurer qu’un Canadien peut faire le travail que vous comptez conserver.
En revanche, les Français bénéficient d’un certain nombre de dispositions spéciales qui peuvent, dans certains cas, abroger cette exigence.
La résidence permanente
Il est un visa à durée limitée, mais plus long que les précédents, car il doit être renouvelé tous les cinq ans. Actuellement, la résidence permanente est une condition préalable à la naturalité et permet aux étrangers de travailler sans limitation autant que d’étudier sur un territoire national. De même, la plupart des subventions, subventions gouvernementales ou emplois publics sont ouverts uniquement aux citoyens ou aux résidents permanents.
Si, par le passé, il était facile de l’obtenir, les choses sont très compliquées à cause des réformes conservatrices, de sorte que les chances de l’obtenir directement sont minces et que les temps d’attente sont exprimés en années. Heureusement, il existe un tremplin particulièrement efficace pour faciliter l’obtention d’un visa, et ce très rapidement : un diplôme reconnu obtenu sur le sol canadien.
Au niveau universitaire, trois diplômes permettent cette institution : baccalauréat, maîtrise et doctorat. Si vous avez lu les parties précédentes, une question devrait se poser dans votre esprit : qu’en est-il des équivalents ?
C’est là que la situation est très inexacte. Il semble que pour les étudiants qui ont terminé leurs études universitaires, qui reconnaissent la décision d’un avocat et qui délivrent un certificat digne d’un diplôme à la fin du cours, ils se voient proposer la possibilité d’utiliser ce visa post-diplôme. En revanche, pour les autres étudiants, la seule possibilité est de terminer un baccalauréat même si vous êtes déjà inscrit au Barreau, ou de terminer une maîtrise.
Et après ça ?
Que dois-je faire lorsque vous prêtez serment ? Restez d’abord au Canada. Vous pourriez demander la résidence permanente puis la naturalisation afin de pouvoir l’utiliser dans un marché dynamique ouvert à l’international.
Pour surmonter cette restriction géographique, même si elle n’est pas très préoccupante, vous pouvez utiliser l’arrangement entre la France et le Québec. En effet, si l’arrangement fonctionne pour les avocats français qui s’installent au Québec, c’est évidemment vrai pour les avocats québécois, et c’est ce que vous êtes en ce moment. Dans la direction opposée, vous devez être avocat au Barreau du Québec et avoir un baccalauréat en droit ou similaire. À cette époque, seul un examen oral d’éthique est passé à Paris avant d’être assermenté. L’avantage est que lorsque vous avez déjà étudié en France, les employeurs n’ont pas d’inconvénient à vous recruter. Voici comment travailler sur les deux en s’installant en France ou au Canada une fois que la double citoyenneté a été obtenue.
La dernière option, vous pouvez valider un juris docteur en common law enseigné dans la majorité des universités susmentionnées et ainsi être admis dans divers barreaux du pays ainsi qu’au barreau de New York. Comme la plupart de ces bars n’exigent pas d’inscription scolaire, vous étudiez à domicile et choisissez quand passer l’examen.